Légende
Mariane
Andy
Lundi, 25 septembre 06
Nous sommes à Rimouski!! Eh oui, nos pieds et notre désir d’aventures, aidés de ma chère bagnole, nous ont conduit, avec quelques imprévus, à destination.
Nous sommes parties samedi matin, hum oui bon un peu en retard et par ma faute, je l’avoue, vers les 10h. Suite à notre halte routière quelque peu amusante (comprenez, des jeunes qui mangent pâté et fromage assis sur un banc (et non une table!) directement en face de la porte, ça fait jaser, on a pas de classe!), nous avons pris la décision aléatoire de sortir de la 20 pour prendre la 132 Est.
Décision stupide, mais qui nous a menée dans nos pérégrinations vers la célèbre ville de Kamouraska. Détour, soit, mais qui en a valu le coup, puisque nous avons découvert une chocolaterie + salon de thé quoique snob mais merveilleuse, La Fée Gourmande.
Suite à cette halte sucrée, nous avions comme plan de reprendre gentiment notre chère 20 prévisible pour se rendre directement au Bic, question de passer une nuit en camping dans un décor montagneux. Mais ce plan a échoué, puisque nous avons passé à côté de 4 ou 5 Parcs du Bic sans nous arrête; notre désir d’aller toujours plus loin nous trompant. (Bon, il y a aussi les mauvaises indications que j’avais…)
Mais, qu’à cela ne tienne, car grâce à cet imprévu, nous nous sommes arrêtées, pleines de fatigue et de sommeil (7hrs de route, ça creuse) au Camping de l’Anse, à l’entrée de Rimouski. (Oui bon, on aurait pu revenir au Bic après s’être rendues compte qu’on était rendue à Rimouski, mais on était tout à fait morte). On a choisi notre terrain!
Le lendemain, discussion sympathique avec la propriétaire du camping qui nous jase des trucs à voir et du monde du bas du fleuve. Puis, direction centre-ville (à 7 minutes route 132…) pour tenter de retrouver notre logeuse, Stef! (Une amie à moi qui étudie maintenant en géo à l’UQAR). Après notre arrêt à la Cordonnerie-Boutique de souliers Fillion (nous avons deviné que c’est là qu’elle travaillait grâce à la proprio sympa qui nous a dit que, si elle travaillait dans une boutique de souliers, alors ça devait être là, puisque tous les jeunes y travaillent), nous avons finalement pu la rejoindre et visiter son super appartement-grenier.
Finalement, après notre méga-épicerie (une semaine, quand même), nous avons mangé nos pâtes et commencé à vaguement prévoir notre semaine. Après notre souper, Stef nous a donné un cours de rivières méandriformes. Maintenant, on sait c’est quoi de la suffosion, et j’suis fière de vous dire que les rivières là, ça se déplace toujours, et que nous on sait pourquoi! Ah oui, un bras de rivière, ça peut mourir! C’était chouette comme mini faux cours de géo.
Ensuite, lecture et dodo. (Mariane essaie de lire… Kamouraska.)
Et c’est reparti!
Puis aujourd’hui, après un méga déjeuner, nous ressortons la tente (pleuvait pas mal, hier!) et allons nous promener. Quête numéro un : rencontrer des étudiants du Cégep de Rimouski. Nous arrivons vers les midis, ce que nous pensons être la meilleure heure. Mais non! L’asso est vide ainsi que les comités. Constat : la vie étudiante est poche! C’était étrange pour moi, ancienne étudiante du Vieux-Montréal qui arrive dans l’intention de jaser avec des membres d’une Asso plutôt inconnue, et qui se retrouve devant une porte fermée (des heures d’ouverture, scusez-moi pardon!!!) avec une affiche de la FECQ dessus. On était vraiment déçues.
Suite à cette défaite, nous prenons la rue St-Germain qui, bien qu’elle paraissait plutôt inintéressante à première vue, nous a révélé le restaurent Rétro 50 (que n’avons finalement pas essayé) ainsi que quelques petites surprises. Sur notre chemin, nous croisons une librairie de livres et cd usagés sans ambiance et sans contenue. C’était dommage, vu que c’est la seule bouquinerie qu’on a trouvée.
Nous décidons donc de plutôt longer le fleuve. De s’asseoir, prendre le moment. De marcher. Et de trouver la plus merveilleuse épicerie bio, l’épicerie Alina! Et plus tard, un magasin de disques (Audition Musik) dans lequel Mariane me prie de choisir et de prendre moins de temps. Imaginez Andy avec une dizaine de cds empilés devant elle qui s’arrache les cheveux de devoir en rejeter le 4 cinquième.
Running gag des premières journées : Andy passe son temps à appeler Julien à propos de l’appart-qu’elle-va-peut-être-avoir!
Mardi 26 septembre, ici!