Tranquillement.
La pluie ruisselle doucement.
Sur mon cou.
Mes bras.
Ma vue se brouille.
Ralentir.
Étirer mon bras.
Me hisser dans la rue.
Wouah.
Never fear to fail.
Continuer.
Courir.
Plus vite.
La sueur coule sur mon front, se mêle à la pluie.
Vite.
Se réfugier.
Maison en construction.
Vite, au deuxième.
Respirer.
Dormir.
Birds are singing.
Le sang sur mes mains.
L’angoisse du nouveau jour.
En fuite, toujours.
Et je la vois, elle court, elle ne sait plus où se cacher, elle est perdue, je voudrais tellement aller la chercher. La réconforter, la rassurer, lui dire que tout va bien aller, que nous allons nous en sortir.
Mais je n’ose pas. Je suis paralysé. Son air de chien battu ne me convainc même pas de foutre mon cul dehors pour la sauver.
Lâche!
Et elle court.
Vite, plus vite.
Ah, une maison en construction.
Vite avant que le jour ne se lève.
Et que les recherches recommencent.
Des escaliers.
Et la surprise.
Qu’est-ce que tu fais là?
Nos mains de sang séché s’effleurent.
Nos regards de braise se croisent.
Nos langues s’entremêlent.
Nos corps ne font qu’un.
La passion.
Main dans la main, ils courent.
À la poursuite de l’océan.